Quelle tristesse en apprenant aujourd’hui la mort de ce grand homme de la danse.
En tant qu’ancienne danseuse, j’ai toujours été en admiration devant ses grands chefs-d’œuvre (les plus connus : le sacre du printemps ou le boléro). En cinquante ans de compagnie, il a mis en scènes plus de deux cents ballets.
Maurice Béjart excelle dans le style transitoire et acrobatique du néoclassique. Sa base, des positions académiques pures qu’il déstructure. Par son style, il démocratise la danse…le tutu s’évapore et le corps fait surface, il met en valeur soit le danseur, soit la danseuse, soit la fusion des deux. Il sort les ballets de l’opéra et les mets en scènes dans de grands espaces -du théâtre au Palais Garnier ou au palais des Sports, des arènes aux chapiteaux de cirque.
Maurice Béjart, l’homme qui a révolutionné la danse, donnera sa dernière création, avec sa troupe, son talent et son âme de danseur, en février prochain… « le tour du monde en 80 minutes ».